SS501's leader

[*]HISTOIRE:
Il aurait fallu que les larmes de sa mère soient de bonheur, pour que la vie du jeune coréen comment comme il se doit. Mais non. Sa mère pleurait cette naissance. Elle avait un fils, elle qui rêvait d’une fille. Alors quand elle avait vu le corps nu du bébé qu’on lui présentait, elle s’était écroulée de chagrin. Neuf mois. Durant neuf long mois elle s’était fait une joie de cette venue au monde. Pas besoin d’écographie, elle le sentait au fond d’elle. Ce qu’elle portait ne pouvait être qu’une adorable petite fille qu’elle pourrait habiller à sa convenance, travestir et même déguiser en princesse. Elle avait préparé la chambre. Annoncé à sa mère qu’elle était enceinte, alors que le père était porté disparu. Comment avait-elle fait pour s’enticher d’un homme marié particulièrement lâche, au point de l’abandonner, elle et le fruit de leur bref amour. Mais qu’importe. Elle se sentait prête à tout…pour sa fille. Alors cette chose qu’on lui tendait avec fierté était sa plus grande honte. Quel homme pourrait bien devenir cette petite chose gazouillante sur ses genoux. Elle ne voulait pas vraiment le savoir.

- Hyun Joong !
L’enfant tourne les yeux en direction de sa mère, si belle dans sa robe du soir. Il s’avance vers elle, alors qu’elle lui fait signe de la suivre. Même s’il ne marche pas très bien, il est fier de montrer à cette mère qu’il aime tant combien il est grand maintenant. Mais elle ne le complimente pas sur ses efforts, se contentant de le remettre dans les bras d’une jeune nourrice qui doit le garder ce soir. Agrippé aux jambes de la jeune inconnue, la petite bouille d’ange regarde de ses grands yeux tristes cette femme qu’il idolâtre mais qui ne lui témoigne jamais la moindre affection. Obéissant aux consignes données par la mère, la jeune baby-sitter couche directement le petit bout de chou. A sept heures. Dans son lit, Hyun Joong regarde le plafond jusqu’à ce que Morphée vienne le chercher.

Sa mère ne lui prête toujours aucune attention. Mais Hyun ne peut que faire comme si tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pourtant, chaque soir, ses grands yeux noirs se perdent dans le vide. Dans le noir, il tente d’imaginer quelques démonstrations d’amour de sa génitrice. Comme un simple baiser sur son front avant de s’endormir. Ou alors qu’elle vienne le chercher parfois à l’école. Mais elle le voyait le moins possible, l’évitant même. Et pour un petit garçon de cinq ans, ce genre de choses n’est pas compréhensibles. Il ne peut s’en vouloir qu’à lui-même. Alors il grandira. En se demandant ce qu’il a fait pour que la femme qu’il aime le plus au monde le haïsse à ce point.

- Maman ?
- Qu’est-ce que tu veux ?
Le ton tranchant le glace, mais il veut faire ce qu’il s’est promis. Ça fait des jours qu’il pèse le pour et le contre, et maintenant qu’il se lance à l’eau, il ne peut plus faire machine arrière. Posant son cahier sur la table, l’enfant indésiré cherche sa voix, hésite. Bouche entrouverte, il tente de faire sortir un son mais n’y parvient pas. C’est finalement elle qui reprend la parole, agacée de voir cet espèce de grand dadais planté à quelques mètres d’elle sans émettre le moindre son après l’avoir dérangée.
- Quoi ?!
- Je... me demandais si tu voudrais bien qu’on aille au cinéma ensemble…
Il fixe ces grands yeux noirs dont il a hérité. L’espoir fait battre le sang à ses tempes. Même ses mains se mettent à trembler derrière son dos, alors qu’il sent une goutte de sueur couler le long de son dos. Mais elle se détourne, l’ignorant avec une superbe qui déchire son cœur d’enfant.
Tu n’es rien.
Tout en elle le lui crie, et cette vérité le détruit, l’anéanti. Si même celle qui lui a donné la vie ne voit en lui aucune utilité, alors pourquoi garde-t-il l’espoir. Il n’est rien. Rien qu’une carcasse vide dont l’âme ne s’effrite chaque jour un peu plus. Comment pourrait-il assumer ça, lui qui n’a que dix ans. N’être rien quand on a besoin d’être quelque chose.

Et le temps qui passe ne fait que faire grandir cette carcasse vide, ce sentiment de rien et d’inutilité. La vie aurait pût être parfaite sans ça. Juste cette petite différence. S’il avait été une fille. Mais Hyun Joong avance de ses pas assuré, sans plus se préoccuper de cette absence. Autour de lui, le monde reprend de ses saveurs. Parce qu’il s’est trouvé.
- Je serai le seul.
Le seul capable de la faire rêver. Qu’elle le veuille ou non. Et il aime ça. Chanter. De toute ses cordes vocales. Brille de milles feux parce qu’il faut se donner l’impression d’avoir quelque chose à l’intérieur pour ne pas couler. Agé de quinze ans, l’ange brun passe les auditions dont il a besoin. Il se montre talentueux. Mais il a l’habitude, tout lui réussi. Heureux au jeu, malheureux en amour comme on dit. Il ne se plaint pas. Il est satisfait. Dans la mesure du possible.



Hyun ferme les yeux, le souffle court. Le stress le ronge, mais il ne laisse paraître qu'une curiosité toute enfantine, trop fier pour avouer son inquiétude. Face à ce garçon qui ne sait pas encore quel destin l'attend, les jurés ont le coeur serré. Imagine n'a jamais été une chanson gaie, et les yeux tristes de Lennon ne faisait que renforcer ce sentiment de culpabilité qui vous prend à la gorge. Mais le jeune coréen qui attend comme un enfant a réussi l'exploit de ne transmettre une émotion qu'avec sa voix. Comme si toute la misère et l'espoir derrière cette chanson, il les avaient déjà fouillés, dépouillés. C'est rare d'aussi bien chanter quand on a eu peu de temps pour travailler. Comment lui refuser ce qui semble lui revenir de droit?

- Très bien. Vous êtes sélectionné.

Devenir soi. Du haut de sa gloire, Hyun sourit de toutes ses dents. Lui l’enfant qu’elle ne désirait pas rend folle des dizaines de femmes comme elle. Lui qui ne valait rien. Qui n’était rien. Devient le centre du monde. Mais ce n’est pas assez. Qu’importe les cris, les larmes, les félicitations. Il lui manque toujours quelqu’un. Pour l’attendre de l’autre côté de la porte, pour l’embrasser sur le front et le féliciter… pour son travail, pour l’effort qu’il en a fourni. Non pas parce qu’il est une icône sur papier glacé. S’oublier dans les bras d’un rêve qui nous câline. Hyun Joong, après avoir gravit les échelons, après avoir tout fait pour qu’elle l’admire, l’androgyne se laisse couler, trop blessé au plus profond de lui même pour pouvoir encore faire face. Avoir mal et le savoir.

MDRRR
BABAR!!!
AHAHAHAHAHA <3
ta fiche est superbe <3
è_é vas faire une commande pour ton ava!! VAS!

C'est du harcélement de Babar
xD
Merci (L'
Je cours, je vole.

OOOOHHHHH
Mon meilleur ami ! *o*

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